Commande photographie dirigée par le CNAP et les Ateliers Medicis. Lauréate de l’année 2, 2017-2018. L’ensemble des œuvres font partie de la collection du Centre national des arts plastiques - | Cnap
La création d’une réplique de Paris et de ses installations notables est un projet de construction planifié en 1917, pendant la Première Guerre mondiale, par l’état-major français. Il s’agissait de leurrer les aviateurs allemands qui bombardaient la capitale de nuit. Le principe était de plonger le « vrai » Paris dans le noir, et d’éclairer des leurres simulant l’emprise de Paris, avec ses gares principales et ses voies de chemin de fer. Ce Faux Paris était un leurre, un décor voué à la destruction, un camouflage par la lumière.
L’emplacement du Faux Paris a été choisi en fonction de la morphologie d’un méandre de la Seine, qui se devait d’être très semblable à celui du “vrai” Paris. Le Faux Paris était dissocié en 3 zones, l’une aux abords de Maison Laffite, la 2ème vers l’actuel aéroport Charles de Gaulle et la 3ème vers Chelles.
A partir d’une utopie militaire visant à protéger le Paris historique et basée uniquement sur la lumière artificielle, on vient questionner ce qui fait la ville aujourd’hui, en faisant revivre ces limites factices. Malgré les immenses progrès technologiques, la notion d’urbanité passe encore aujourd’hui par la lumière, et la démarcation entre la campagne et la ville est la diffusion de lumière artificielle.
FIAT LUX
14 photographies (tirages chromogènes fait par Diamantino Quintas) encadrements en inox et aggloméré.
LUX FUIT
court métrage Super8 en noir et blanc, durée 4min20